vendredi 11 octobre 2013

Chroniques de Jérusalem

Une bande dessinée de Guy Delisle

Guy Delisle et sa famille s'installent pour une année à Jérusalem. Pas évident de se repérer dans cette ville aux multiples visages, animée par les passions et les conflits depuis près de 4.000 ans. Au détour d'une ruelle, à la sortie d'un lieu saint, à la terrasse d'un café, le dessinateur laisse éclater des questions fondamentales et offre une vision différente de Jérusalem.


J'ai beaucoup entendu parler des Chroniques de Jérusalem mais j'ai longtemps repoussé le moment de découvrir cette bande dessinée. J'ai (re)découvert l"univers de la BD récemment avec entre autres Le journal de mon père l'oeuvre du japonais Jirô Taniguchi. Tandis qu'avec Taniguchi j'ai découvert le Japon des années 50 et 60, Chroniques de Jérusalem m'a, bien sûr, permis d'en apprendre plus sur cette ville et la région qui l'entoure, sur sa diversité culturelle et religieuse mais aussi sur l'origine et l'ampleur des conflits qui y font toujours rage. 

La conjointe de Guy Delisle travail pour médecins sans frontière, ce qui amène toute la famille à beaucoup voyager. Delisle a d'ailleurs déjà publié deux albums sur ses séjours en Corée du Nord (ici) et en Birmanie (ici). Je n'ai pas lu ces deux albums, mais la découverte des Chroniques de Jérusalem me donne carrément envie de lire tout ce qu'a fait l'auteur.


Avec une pointe d'humour et des dessins délicats - voire naïfs - Delisle nous fait découvrir Jérusalem. Sans être didactique cette BD est une bonne source d'information, mais donne surtout envie d'en apprendre plus par nos propres moyens. En plus, la BD ça se lit trop rapidement pour s'en passer ! 

Guy Delisle, Chroniques de Jérusalem, Delcourt, 2011, 334 pages.







1 commentaire:

  1. J'ai adoré la lecture de cette bande dessinée, parce qu'elle pose un regard sans préjugé sur la vie des citoyens de Jérusalem. Il n'est aucunement question d'enseigner ou de critiquer Jérusalem, l'auteur se contente de nous la faire vivre de l'intérieur. C'est habile. C'est bon.

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