jeudi 8 août 2013

Le vieux qui lisait des romans d'amour

Un roman de Luis Sepulveda

Antonio José Bolivar connaît les profondeurs de la forêt amazonienne et ses habitants, le noble peuple des Shuars. Lorsque les villageois d'El Idilio les accusent à tort du meurtre d'un chasseur blanc, le vieil homme quitte ses romans d'amour - seule échappatoire à la barbarie des hommes - pour chasser le vrai coupable, une panthère majestueuse...

Ce court roman du Chilien Luis Sepulveda a reçu un accueil unanime de la part des critiques et du public lors de sa parution en 1992. Depuis, il trône parmi les lectures scolaires obligatoires et a sa place aux côtés des classiques de la littérature mondiale. 

Je me demande donc comment j'ai pu passer aussi longtemps à côté de cette lecture ! C'est ma libraire préférée qui m'a recommandé de le lire sans plus attendre. Effectivement, tout est attirant dans ce livre, son petit nombre de pages, son titre charmant de même que la couverture éclatante de l'édition poche parue chez Point. De plus, il s'insérait à merveille dans ma thématique Amérique Latine (qui est au beau fixe depuis un moment). 

"Il savait lire. Ce fut la découverte la plus importante de sa vie. Il savait lire. Il possédait l'antidote contre le plus redoutable venin de la vieillesse. Il savait lire. Mais il n'avait rien à lire." (p.56)

Je ne veux pas trop en dire sur ce roman mais j'aimerais vous donner envie de le lire à votre tour, si ce n'est déjà fait. 

L'histoire est simple et intemporelle, le personnage principal attachant. Le vieil homme doit sortir de sa retraite tranquille au coeur de la jungle afin de chasser un animal sauvage. La bêtise de l'humain moderne y côtoie la sagesse des indigènes sans fausse démagogie. 

À elle seule, la dernière phrase du roman en vaut des centaines d'autres. 

À lire. À relire. 

Luis Sepulveda, Le vieux qui lisait des romans d'amour, Point, 1994. 121 pages. 

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