mardi 17 septembre 2013

L'attente de l'aube

Un roman de William Boyd. 

En cette fin d'été 1913, le jeune comédien anglais Lysander Rief est à Vienne pour tenter de résoudre - grâce à cette nouvelle science des âmes qu'est la psychanalyse - un problème d'ordre intime. Dans le cabinet de son médecin, il croise une jeune femme hystérique d'une étrange beauté qui lui prouvera très vite qu'il est guéri, avant de l'entrainer dans une histoire invraisemblable dont il ne sortira qu'en fuyant le pays grâce à deux diplomates britanniques, et ce au prix d'un marché peu banal. Dès lors, Lysander, espion malgré lui, sera contraint de jouer sur le théâtre des opération d'un Europe en guerre les grands rôles d'une série de tragi-comédies. Sa mission: découvrir un code secret, dont dépend la sécurité des Alliés, et le traître qui en est l'auteur. Sexe, scandale, mensonges ou vérités multiples aux frontières élastiques, chaque jour et chaque nuit apportent leur tombereau d'énigmes et de soupçons. L'aube finira-t-elle par se lever sur ce monde de l'ombre, et par dissiper enfin les doutes que sème avec une délectation sournoise chez le lecteur fasciné l'auteur de cet étonnant roman du clair-obscur ?


En librairie, l'attente de l'aube avait capté mon attention à la fois par son titre mystérieux et le look de sa couverture. Toutefois, je n'étais jamais parvenue à lire le résumé au complet. Je l'ai tout de même emprunté à la bibliothèque, pour en avoir le coeur net. Ce qui s'est finalement avéré être une très bonne idée ! 

Le récit se déroule d'abord à Vienne puis à Londres, et débute quelques mois avant le commencement de la Première Guerre Mondiale. Le personnage principal est attachant, et les situations auxquelles il doit faire face sont extravagantes sans être burlesques. Bref, cette histoire a tout pour plaire. 

On embarque dans ce roman d'espionnage sans même se rendre compte que c'en est un, ce qui est parfait pour les gens qui, comme moi, sont moins familiers avec ce genre. 

Bref, l'attente de l'aube est un roman réussi et pas mal moins compliqué que ne le laisse présager sa quatrième de couverture ! À lire. 

William Boyd, L'attente de l'aube, Seuil, 2012, 412 pages. 

1 commentaire:

  1. J'aime beaucoup les romans d'espionnage, mais je ne savais pas que Boyd faisait dans ce genre-là. J'avais tenté de lire un de ses livres il y a quelques années, mais ça ne m'avait pas réussi, je l'avais abandonné...

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